Le terme japonais de Shou Sugi Ban désigne littéralement une « plaque en cèdre brûlé ». La tradition voulait que les charpentiers japonais récoltent autrefois le long des côtes du bois flotté, apprécié pour son exceptionnelle résistance et son aspect dépoli, dus au contact de l’eau salée et des tempêtes. La demande ne cessant de croître, la ressource vint peu à peu à manquer, et les charpentiers entreprirent de créer artificiellement l’effet désiré, en faisant brûler le bois ou en l’exposant aux intempéries, de manière à lui donner la délicate patine flambée recherchée.
Cette technique connaît depuis quelques années un regain de popularité. Différents fabricants se sont fait remarquer à travers le monde. Ainsi la société française « Les Brûleurs de Bois » a-t-elle récemment fourni du Kebony Clear brûlé destiné au showroom des maisons Ligne Roset et Cinna à Limoges. Un choix d’exception !